vendredi 28 décembre 2012

La résilience

Quatrième de couverture : Selon Boris Cyrulnik, il faut tout un village pour élever un enfant, et les anciens sont à la fois porteurs de mémoire et porteurs des lieux qui les ont vu vivre. La transmission exige, elle, des endroits pour que la parole circule et que 'l'inquiétante étrangeté" du témoignage des anciens soit entendue par ceux qui leur succèdent.
C'est Pierre Blanc-Sahnoun qui m'a fait découvrir la toute première fois le concept de résilience en citant le neuropsychiatre Boris Cyrulnik : "la capacité de tout un chacun à surmonter les épreuves extrêmes, à se reconstruire après un traumatisme en évitant la dépression". Ce petit livre La résilience - Entretien avec Boris CYRULNIK - Préface d'Antoine Spire est tout indiqué pour creuser davantage le sujet. J'aime particulièrement cet extrait : Pour des raisons neurologiques, un enfant ne peut pas faire de récits avant l'âge de six ou sept ans. Il n'y a pas alors de connexions, de corrélation entre la mémoire et l'anticipation. Il ne peut pas anticiper. Il ne peut pas donner sens aux choses. Sept ans, l'âge de raison ? plutôt l'âge de récit :) 

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