lundi 31 décembre 2012

La supervision des coachs

Quatrième de couverture : La supervision est née du besoin de protection mutuel du client et du coach. De la nécessité aussi pour le coach de poursuivre son évolution. Mais est-ce le seul intérêt de la supervision et en quoi la supervision de coaching est-elle spécifique ? En parallèle d'une réflexion sur les enjeux de la supervision, notamment sur la puissance, le pouvoir et les abus possibles, cet ouvrage est le premier qui aborde le sujet de manière pratique et opérationnelle. Fruit d'un long travail d'investigation et de réflexion, il présente également différents points de vue de superviseurs français et étrangers ainsi que des témoignages de coachs supervisés. Pour les coachs : cerner les enjeux de la supervision, choisir son superviseur et la technique de supervision la plus adaptée pour développer sa puissance. Pour les prescripteurs de coaching : savoir choisir un coach supervisé. Pour les superviseurs : avoir des techniques fiables et éprouvées pour se positionner comme un allié du coach supervisé et des pistes pour continuer à évoluer dans sa pratique. Un livre engagé qui débat ouvertement des questions qui "fâchent", pose la question fondamentale de l'exercice du pouvoir et propose des pistes éthiques et déontologiques.
Je trouve que ce livre La supervision des coachs - Enjeux, pratique et méthode de Danièle Darmouni et René-David Hadjadj  est excellent. Il a le mérite de démystifier la pratique de la supervision, un lieu pour perfectionner la voie du coaching.

vendredi 28 décembre 2012

La Vague (Die Welle)

La Vague (Die Welle) est un film allemand réalisé par Dennis Gansel en 2008 et très librement inspiré de "La Troisième Vague", étude expérimentale d'un régime autocratique, menée par le professeur d’histoire Ron Jones avec des élèves de première du lycée Cubberley à Palo Alto (Californie) pendant la première semaine d’avril 1967. Le film commence avec une mise en situation maîtrisée et finit en expérience incontrôlable... ou comment l'esprit communautaire et la discipline peuvent se transformer en idéologie obligatoire, hors de laquelle tout citoyen est considéré comme ennemi de la communauté. Je remercie Patxi de m'en avoir parlé :)

Le roi qui croyait à la solitude

Quatrième de couverture : - Il ne faut pas que cette histoire se répande, dit la Sorcière Solitude. - Ceci n'est qu'un conte, la rassura sa soeur Imposture, un petit conte de rien du tout. Nous avons les moyens de le rendre insignifiant, de l'étouffer dans l'oeuf, de le ridiculiser. C'est un combat dérisoire, gagné d'avance. - N'empêche que même un conte peut nous faire du tort. De plus en plus de prisonniers secouent leurs chaînes, se rassemblent, se mettent à parler entre eux. Il y a de nombreux exemples où des chansons, des mythes locaux ou des légendes populaires se sont mis en travers de notre route. - Nous les avons toujours muselés, mis à l'index, lapidés, déclarés pathologiques ou impies, nous avons toujours vaincu. - Pour l'instant, ô ma soeur, pour l'instant...
Ce livre Le roi qui croyait à la solitude - Un conte pour introduire les concepts de l'approche narrative de Pierre Blanc-Sahnoun est petit par la taille, grand par le coeur, un coeur de Pierre si je puis dire :) Comme l'indique son auteur, le but de ce livre est uniquement de donner envie au lecteur d'en savoir plus [sur les pratiques narratives, NDLR]. Il introduit, par étapes, les principaux mécanismes de l'approche narrative : Externalisation, Paysages, Remembrement, Reauthoring, Témoin extérieur et Cérémonie définitionnelle. Il me semble que ce conte nous rappelle que chacun d'entre nous est un roi qui s'est enfermé de lui-même dans son palais des illusions (tromperies). Comment l'approche narrative nous invite-t-elle à entrer en résistance pour trouver la sortie de son palais (labyrinthe) et partir à la découverte des nôtres ? Un écrit dont l'encre est teintée d'humilité et de fraternité... 

La résilience

Quatrième de couverture : Selon Boris Cyrulnik, il faut tout un village pour élever un enfant, et les anciens sont à la fois porteurs de mémoire et porteurs des lieux qui les ont vu vivre. La transmission exige, elle, des endroits pour que la parole circule et que 'l'inquiétante étrangeté" du témoignage des anciens soit entendue par ceux qui leur succèdent.
C'est Pierre Blanc-Sahnoun qui m'a fait découvrir la toute première fois le concept de résilience en citant le neuropsychiatre Boris Cyrulnik : "la capacité de tout un chacun à surmonter les épreuves extrêmes, à se reconstruire après un traumatisme en évitant la dépression". Ce petit livre La résilience - Entretien avec Boris CYRULNIK - Préface d'Antoine Spire est tout indiqué pour creuser davantage le sujet. J'aime particulièrement cet extrait : Pour des raisons neurologiques, un enfant ne peut pas faire de récits avant l'âge de six ou sept ans. Il n'y a pas alors de connexions, de corrélation entre la mémoire et l'anticipation. Il ne peut pas anticiper. Il ne peut pas donner sens aux choses. Sept ans, l'âge de raison ? plutôt l'âge de récit :)